Comment devient-on écrivain ?
Je pense que cela se traduit par l’expression d’un désir. Très jeune, j’ai aimé l’écriture, j’ai publié dès l’âge de 17 ans un premier recueil de poésie aux Éditions Caractères.
Qu’avez-vous écrit depuis ?
Au niveau de la publication, mon premier roman Service social et psychiatrie de secteur a été publié chez ESF Éditeur, en juillet 1997. J’ai écrit trois romans aux éditions Buchet-Chastel : La Ballade de Lola ; 16, rue d’Avelghem ; Le premier pas suffit, et un récit : La mort de ma mère. Chez le même éditeur, j’ai dirigé jusqu’en 2009 la collection « Domaine public » qui a permis de faire redécouvrir des textes d’Henri Barbusse, d’Eugène Dabit, d’Henri de Régnier ou d’Anna de Noailles. Puis j’ai écrit La fausse porte en mai 2011, chez Stock.
Quelle est votre source d’inspiration ?
À partir de mon histoire et de ma famille, j’essaie de reconstruire les choses, mon histoire précisément et j’essaie qu’elle soit juste. Par exemple, 16, rue d’Avelghem, retrace l’histoire de mes grands-parents. Par le travail personnel de recherche que j’ai entrepris, j’ai pu voir que les choses collaient bien avec la réalité. La disparition, la mort m’interpellent fortement. La poésie aussi, car je pense avoir eu la chance de revenir à mes premières pensées. Montée des cendres est sorti en 2010. J’ai écrit pour l’heure trois poèmes.