Philosophie

Les articles qui figurent dans cette rubrique s’adressent à tous et n’ont d’autre ambition que de nourrir la réflexion et d’inciter à accomplir cet acte le plus audacieux de la liberté humaine qu’est la pensée philosophique. Portant sur quelques questions majeures qui se posent à l’homme et sur des thèmes divers, ils tracent des chemins que chacun peut emprunter afin d’en découvrir d’autres et de participer ainsi à la formidable aventure de la pensée. Cette rubrique présente également un certain nombre de ressources permettant de découvrir l’univers philosophique à travers films documentaires, émissions télévisées et radiophoniques, conférences, cours en vidéo, magazines et revues.
La philosophie dans notre établissement ?
Une longue tradition.
Affiche pour une soutenance publique de thèses au Collège de Domfront (juillet 1712).
C’est le plus ancien document de ce genre connu venant de notre établissement.
(Archives départementales de l’Orne).
Portrait de François-Louis Hébert, nommé confesseur du roi Louis XVI en 1792
et professeur de Philosophie au Collège de Domfront de 1764 à 1768.
(D’après J.-B. Provost, Bibliothèque nationale de France).

Articles (121)

  • Du sens de la souffrance
    Souffrir, c’est avoir mal. Mal dans son corps, mal dans sa tête, mal dans sa vie tout entière quand, après des épreuves douloureuses (une maladie, un deuil ou une séparation), on finit par souffrir de vivre. Tant de vies déchirées par la douleur, brisées par les larmes et le chagrin, conduisent à s’interroger. Comment penser la souffrance ? Peut-on lui prêter un sens ? Ne souffre-t-on pas au contraire pour rien, cette épreuve nous révélant toute l’absurdité de l’existence ?
  • L’invention du mot « philosophe » par Pythagore
    Si, d’après l’étymologie, la philosophie est l’« amour de la sagesse », elle en est aussi la quête. C’est Pythagore le premier qui donna au mot philosophie ce sens précis de recherche de la sagesse. C’est également lui qui, selon la tradition antique, refusa de s’attribuer le titre de sage et inventa le terme « philosophe ».
  • Philosopher, seul ou avec d’autres ?
    La conception commune de la vie philosophique selon laquelle le philosophe devrait vivre seul, retiré du monde, pour trouver les conditions propices à la réflexion et rechercher la vérité n’est valable que si l’on fait concernant cette dernière une supposition qui ne va nullement de soi. En effet, pour justifier l’isolement absolu du philosophe, il faut admettre que la vérité est essentiellement immuable, éternellement identique à elle-même et qu’aucune aide extérieure n’est nécessaire pour la découvrir. Mais si l’on adopte une tout autre approche de la vérité en estimant qu’elle s’inscrit dans le temps et s’accomplit dans l’histoire, ce n’est pas en se retirant du monde que le philosophe peut participer à son élaboration, ce n’est qu’au milieu des autres hommes car c’est en échangeant avec eux qu’il peut suivre l’évolution des savoirs et se libérer des illusions qu’il se fait. Pour philosopher et se mettre en quête de la vérité, faut-il alors être seul, à l’écart des autres et du monde ?
  • L’étonnement philosophique
    Aristote a dit au début de sa Métaphysique : « Ce fut l’étonnement qui poussa, comme aujourd’hui, les premiers penseurs aux spéculations philosophiques ». Pour comprendre la nature de cet étonnement qui fait office de point de départ de la philosophie, il est nécessaire de le distinguer de l’étonnement au sens ordinaire du terme.
  • La question de l’être
    Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? Quand cette question vient à traverser l’esprit, les choses perdent leur évidence banale et la pensée se trouve jetée dans le plus grand l’embarras. La pierre, l’animal, l’homme, le monde dans sa totalité, tout cela est. L’être, voilà la merveille des merveilles, mais comment s’expliquer le fait que les choses soient ? De quel fondement l’étant en son entier est-il issu ?