Philosophie

Les articles qui figurent dans cette rubrique s’adressent à tous et n’ont d’autre ambition que de nourrir la réflexion et d’inciter à accomplir cet acte le plus audacieux de la liberté humaine qu’est la pensée philosophique. Portant sur quelques questions majeures qui se posent à l’homme et sur des thèmes divers, ils tracent des chemins que chacun peut emprunter afin d’en découvrir d’autres et de participer ainsi à la formidable aventure de la pensée. Cette rubrique présente également un certain nombre de ressources permettant de découvrir l’univers philosophique à travers films documentaires, émissions télévisées et radiophoniques, conférences, cours en vidéo, magazines et revues.
La philosophie dans notre établissement ?
Une longue tradition.
Affiche pour une soutenance publique de thèses au Collège de Domfront (juillet 1712).
C’est le plus ancien document de ce genre connu venant de notre établissement.
(Archives départementales de l’Orne).
Portrait de François-Louis Hébert, nommé confesseur du roi Louis XVI en 1792
et professeur de Philosophie au Collège de Domfront de 1764 à 1768.
(D’après J.-B. Provost, Bibliothèque nationale de France).

Articles (121)

  • L’Éthique à Nicomaque d’Aristote – Bonheur et vie contemplative
    Diffusée sur France Culture le 23 octobre 2012 et réalisée par Mydia Portis-Guérin, l’émission animée par Adèle Van Reeth « Les Nouveaux chemins de la connaissance » aborde la question du bonheur et se demande s’il relève du plaisir ou de la sagesse, un problème qu’Aristote développe dans les livres I et X de son traité de morale l’Éthique à Nicomaque. Invité, Pierre-Marie Morel, Professeur de Philosophie et Directeur de l’École doctorale de Philosophie à l’Université Paris-1-Panthéon-Sorbonne, spécialiste du Stagirite, auteur de l’ouvrage Aristote, une philosophie de l’activité paru aux Éditions Garnier-Flammarion en 2003. Lectures, Jean-Louis Jacopin.
  • La mort ôte-t-elle tout sens à l’existence ?
    « Dès qu’un homme naît, il est assez vieux pour mourir » affirme la mort dans le dialogue de Johannes von Tepl Le Laboureur de Bohème. On peut craindre que ce rappel à l’homme de la précarité de son existence n’assombrisse sa vie et le rende solitaire et morose. Anéantissant inévitablement la vie, la mort semble en effet ôter à notre présence dans le monde sa signification profonde. Mais est-ce vraiment le cas ? La conscience du fait que nous soyons mortels n’est-elle pas un précieux stimulant, une invitation à l’action plutôt que l’occasion de sombrer dans le désespoir et la résignation ?
  • Freud, Einstein, la guerre, leur correspondance
    « Pas la peine de crier », l’émission de Marie Richeux diffusée sur France Culture le 2 février 2012 s’interroge sur les penchants destructeurs des hommes et revient sur l’échange épistolaire qui a vu le jour en 1932 dans le cadre de l’Institut International de Coopération Intellectuelle (IICI), une émanation de la Société des Nations (SDN), entre Albert Einstein et Sigmund Freud. Invités, la psychanalyste et journaliste Marlène Belilos, membre de l’École de la Cause freudienne ayant dirigé l’ouvrage collectif Freud et la guerre publié aux éditions Michel De Maule en 2011, et François Ansermet, pédopsychiatre et psychanalyste, qui y a participé. Lectures, Cyril Baehr.
  • L’énigme du moi
    Socrate avait pour devise ce précepte gravé à l’entrée du temple dédié au culte d’Apollon à Delphes : « Connais-toi toi-même ». Cette maxime laisse entendre que nous ne nous connaissons pas réellement. Elle nous enjoint donc d’entreprendre une recherche dans les profondeurs de notre intériorité pour trouver l’essence de notre être. Mais cette entreprise est-elle vraiment possible ? Pouvons-nous accéder à la pleine connaissance de ce que nous sommes ?
  • La sagesse, savoir ou conscience de son ignorance ?
    Lorsqu’on philosophe, on accède à un savoir d’un genre tout à fait particulier, car ce dont on se rend finalement compte en s’interrogeant sur le sens des choses, c’est qu’on ne sait rien ou presque rien. Il y a de fait bien des questions auxquelles on ne sait pas répondre. C’est vrai en philosophie comme dans les sciences où l’on ne parvient pas à résoudre les problèmes que pose l’énigme du réel. Qu’on pense à l’exploration des profondeurs du cosmos en astrophysique ou bien à celle de l’infiniment petit en physique quantique. Les questions que les scientifiques formulent dans ces deux domaines ne sont pas toujours suivies de réponses. Elles font surgir des problèmes nouveaux auxquels la connaissance rationnelle ne permet pas d’apporter de solution actuellement. Paradoxalement, plus le savoir progresse et plus grande est l’ignorance car, en même temps que la clarté, la lumière apporte l’ombre et l’obscurité.