À la découverte de Bayeux, de sa tapisserie et des expositions du Prix Bayeux

Les élèves de la seconde Écrehou ont eu l’opportunité de se rendre à Bayeux pour visiter le centre médiéval et la Tapisserie, une œuvre du XIe siècle illustrant la conquête de l’Angleterre en l’an 1066 par Guillaume, duc de Normandie. Encadrés par MM. Hilmi et Jeanne, professeurs d’Histoire-géographie, les élèves ont déambulé dans le vieux Bayeux, pénétrant entre autres dans la cathédrale Notre-Dame, joyau normand de l’architecture médiévale remarquablement préservé. Ils ont ensuite déjeuné dans le jardin de Salomé, écrin arboré, puis se sont laissés conter l’histoire de l’épopée normande qui a fait de Guillaume un Conquérant, sur près de 70 mètres de long, en approchant la Tapisserie de Bayeux.
Devant le centre médié-val...
... et à l’intérieur.
Une météo clémente pour la pause pique-nique.
Quant aux élèves de première spécialité Histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques (HGGSP), l’objectif était d’aller voir les cinq expositions de photojournalisme présentées dans le cadre du Prix Bayeux Calvados-Normandie.

Le prix Bayeux Calvados-Normandie des correspondants de guerre est un événement annuel destiné à rendre hommage aux journalistes qui exercent leur métier dans des conditions périlleuses pour permettre d’accéder à une information libre. La première exposition, intitulée Myanmar, printemps 2021 présentée dans la chapelle de la Tapisserie est le fruit d’énormes efforts et sacrifices de la part de 12 jeunes photojournalistes qui, avec leurs appareils photo et leur cœur, ont couvert les événements pendant et après le coup d’État militaire sanglant au Myanmar. La seconde S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles au Musée d’Arts et d’Histoire Baron (MAHB) est le résultat d’un travail de documentation mené par la photographe irano-britannique Maryam Ashrafi depuis 2012 sur les luttes menées par les organisations kurdes et sur la place particulière qu’elles réservent à l’émancipation des femmes. La troisième au Radar, consacrée à Seven grams propose de remonter la chaîne de production de nos smartphones et d’appréhender leur coût humain. Les élèves ont ensuite pu découvrir l’exposition grand format Eyewitnessed de Manoocher Deghati, accrochée aux murs de maisons dans les rues et ruelles de la ville de Bayeux. Pour compléter, la visite s’est achevée par l’exposition à l’Hotel du Doyen Des traces d’humanité (Une exposition de Rémy Ourdan et Damir Sagolj) inspirée d’une série d’articles parus dans Le Monde, mêlant des reportages journalistiques, des documents historiques et des œuvres artistiques. Elle remonte le fil de l’histoire de la ville de Sarajevo.

La plupart de ces photos sont brutales et dérangeantes, mais réelles et importantes. Il est en effet primordial pour les photojournalistes de photographier les vivants, pour montrer la volonté de vivre et l’espoir... et pour rendre hommage à la liberté. Aux élèves maintenant de réaliser une exposition sur la persécution des peuples.
Dans la chapelle.
À l’hôtel du Doyen.