Revue d’actualité du 29 septembre au 3 octobre 2008

REVUE D’ACTUALITÉ DU 29/09/2008 AU 3/10/2008

Le chômage en août : le gouvernement tente de faire face
Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à l’ ANPE est en hausse de 2,2 %, en août par rapport a juillet. Il atteint 1 949 600. Soit 41 300 chômeurs de plus. On n’avait pas connu une progression aussi forte depuis 1993 ! Les pistes du gouvernement serait :
 Améliorer l’accompagnement des chômeurs (fusion ANPE-Assedic)
 Réformer la formation professionnelle
 Accélérer l’intégration des jeunes des quartiers ( 45 000 contrats d’autonomie)

Un mauvais deuxième trimestre pour l’économie
Le produit intérieur brut (PIB) de la France a bien reculé de 0,3 % au deuxième trimestre sous l’effet, notamment, d’une mauvaise performance du commerce extérieur et d’une chute de l’investissement. L’INSEE a ainsi confirmé sa première estimation. Si la croissance du troisième trimestre devait, elle aussi, se montrer négative, l’économie française entrerait officiellement en récession.

Les pays européens contraints à sortir leurs chéquiers
La banque franco-belge Dexia, qui finance la moitié de nos collectivités locales, menaçait d’être emportée par la tourmente financière mondiale. Pour la sauver, la France, la Belgique et le Luxembourg ont débloqué 6,4 milliards d’euros (dont un milliard de l’Etat français). Une nationalisation de fait. Face à la crise, banquiers et gouvernants se veulent rassurant.

Minimum vieillesse : plus de 6,9 % l’an prochain
Le minimum vieillesse augmentera de 6,9 % au 1 avril 2009 et sera porté à 676,81 euros par mois. Cette hausse figure dans le projet de budget de la Sécu pour 2009, encore plombé par un déficit de près de 9 milliards d’euros. Autre hausse annoncée, pour 2010 seulement, celle des pensions de reversions. Elles seront majorées de 11 % pour les personnes de 65 ans et plus, dont la retraite totale n’excède pas 800 euros par mois.

Le boulet de la dette s’alourdit
Toutes collectivités confondues, la dette publique de la France ne cesse d’enfler. Selon l’INSEE, elle a progressé de 1,2 milliard d’euros en juin. Elle atteint aujourd’hui 65,7 % de produit intérieur brut. La France n’est pas dans les clous du programme de stabilité budgétaire européen. Pour Bruxelles, la dette ne doit pas être supérieur à 60 % du produit intérieur brut.

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