Visite au Musée des Beaux-Arts et de la Dentelle d’Alençon et concours académique d’écriture (2008) : « Je voyage avec... »

" « Je voyage avec... », tel est le titre retenu pour l’édition 2008 du concours académique d’écriture organisé en partenariat avec trois musées de la Région Basse-Normandie.

Jeudi 17 janvier 2008, les élèves de seconde ST2S impliqués dans ce projet se sont attardés sur les quatre œuvres retenues cette année au Musée des Beaux-Arts et de la Dentelle d’Alençon :

 Paul et Virginie de Charles-Paul Landon (huile sur toile, fin XVIIIème–début XIXème siècle).
 Maison au Cambodge, d’Dhémar Leclère (photographie, vers 1890).
 Rio ca fescari (vue de Venise), de Pierre Chahine (pointe sèche, 1906).
 Ocre Mauve, taches bleues, d’Olivier Debré (huile sur toile, 1982).

Autant d’invitations à l’exotisme – l’Ile Maurice, le Cambodge, Venise et les bords de Loire – pour les élèves qui doivent rédiger un carnet de voyages, témoignant de la découverte de l’autre et de l’ailleurs.
Paul et Virginie de Charles-Paul Landon (huile sur toile, fin XVIIIème – début XIXème siècle)

Pendant ce temps, les élèves historiens des arts ont pu découvrir la richesse et la variété des collections permanentes du musée :

 le magnifique triptyque Noli me tangere de G. Massone de la première moitié du XVème siècle,
 les œuvres du XVIIe français et flamand (L’Assomption et La Trinité de Philippe de Champaigne),
 celles du XVIIIe baroque et néoclassique,
 celles du XIXe autour de l’académisme de Jules Veyrasset (La récolte du blé) et des novateurs (G. Courbet, E. Boudin) ainsi que des artistes plus locaux tel que Charles Léandre.

Au terme de ce parcours riche de questionnement et d’impressions partagées, les élèves ont pu approcher l’abstraction lyrique d’Olivier Debré (1920-1999), élève de Le Corbusier, par son Ocre Mauve, taches bleues (1982), premier contact avec l’art non figuratif.

Le point à l’aiguille des dentellières d’Alençon n’a pas pour autant été oublié : la visite s’est terminée par le dernier étage du musée qui a su susciter l’admiration des historiens des arts pour le raffinement d’un savoir-faire des temps passés au travers de somptueuses pièces (robes de mariée, mouchoirs et autres mantilles) qui déclinent de vitrine en vitrine la mémoire d’un patrimoine régional d’une merveilleuse richesse.