Festival « Livres et musiques » de Deauville (2015)

Louis Atangana
Billie H. (2014)
C’est l’histoire d’une gamine bagarreuse. Elle habite à Baltimore, seule avec sa mère. Son père a disparu quelque part à New York. Au fil des pages, on apprend que pour une raison absurde, elle traîne dans les rues et ne va plus à l’école. Toi, ma fille, tu m’as l’air d’être arrogante et insolente. Tu f’rais mieux d’arrêter de me r’garder avec ces yeux de diablesse. Oui, ces yeux de petite diablesse ! Parce que, dans la vie, y a que deux sortes de gens. Les bons et les mauvais. Tout comme un fruit, il est sucré ou amer. Elle grandit au milieu de voyous, pourtant elle a énormément de rêves : retrouver son père et puis aussi chanter... Elle est si belle Eleanora, avec son visage d’ange, sa peau clair et ses cheveux lisses. Il lui arrivera bien des malheurs. En plus, sa mère qui court après les petits boulots, la délaisse. Eleanora tombe, alors, petit à petit dans les griffes de mauvaises influences. Billie sombre dans la mélancolie. Eleanora et sa mère partent à New York. La petite trouve un refuge dans les notes du jazz. Nonchalante. Langoureuse. Sa voix se libère. Cette gosse avait à peine dix-huit ans. Elle chantait avec la maturité d’une femme de trente ans. Sa voix avait vécu et connu la douleur, l’amour, l’espoir, la déception. Une voix dans laquelle vibraient l’épaisseur et la complexité de la vie. Sans illusions. Sans amertume, non plus. Voilà toute l’histoire vraie d’Eleanora : faire chanter de vraies émotions, nous laisser entendre une symphonie de malheurs crus. Louis Atangana, un auteur de romans jeunesse, nous dévoile les bons comme les mauvais côtés de la vie d’Eleanora, des émotions si chamboulées et si fortes. Lire les malheurs de cette petite, ce n’est pas seulement compatir mais c’est aussi recevoir une belle morale sur la vie. Même si parfois, la vie est une menteuse. (Ed. du Rouergue, 121 pages, 9,70 euros).

Louis Atangana, Billie H.

Une symphonie de malheurs ? Les rues, dans lesquelles la jeune fille passe plus de temps qu’à l’école ! De problèmes en problèmes, seule avec sa mère. Une histoire d’enfant mature qui a connu la douleur, l’amour, l’espoir, la déception... Des notes de jazz pour sourire. Un roman aussi vrai que touchant. (Ed. du Rouergue, 121 pages, 9,70 euros).

Pauline MASSERON, Revue actuelle, mars 2014.

Dans cette critique nous allons parler du livre Billie H. de Louis Atangana, publié en 2014. Ce livre raconte la vie d’une petite fille noire qui s’appelle Eleanora Holiday. Elle vit seule avec sa maman, et rêve de devenir une grande chanteuse de Jazz mais également de retrouver son père.

Le premier critère est le récite que j’ai noté dix sur dix, car j’ai beaucoup aimé les personnages, surtout le personnage principal qui est Eleanora. J’ai aimé ce personnage car cette fillette qui vit seule avec sa maman est très mature pour son âge. J’ai trouvé qu’il y avait un vrai lien avec la musique puisque Eleanora veut devenir une grande chanteuse de Jazz , et que tout au long du livre nous suivons la progression d’Eleanora dans ce domaine. Pour moi l’histoire est simple à comprendre.

Nous allons ensuite faire la critique du second critère, le style, j’ai mis trois sur quatre pour le style car malgré le fait que cela soit voulu, le style d’écriture ne m’a pas plu, quand dans le chapitre huit à la page cinquante trois il est écrit « les z’hommes y z’aiment » c’est ce genre de qui ne m’a pas plu et aux quels j’ai eu du mal à me faire. Mais une fois habituée le livre est tout de même bien écrit.

Parlons maintenant de la couverture, je lui ai attribué la note de trois sur quatre, car les enfants joyaux que l’on peut y voir donnent tout de suite un avis positif avant l’ouverture de l’œuvre. En revanche je n’ai pas compris le choix de la couleur, pourquoi la couverture est-elle si sombre ?

Et pour finir, nous allons critiquer le dernier critère, le titre. Pour moi le titre est vraiment un bon titre, c’est donc pour cela que je l’ai noté deux sur deux. Ce titre, « Billie H », est le mélange du nom d’une actrice qui joue dans un film qu’Eleanora a vu avec son ami Eliot au cinéma « le Dumbar » et de son nom de famille « Holiday ». C’est pour cela qu’à la fin du livre le nom de scène d’Eleanora est « Billie H. ».

La note final que j’ai donnée à ce livre est dix-huit sur vingt, car j’ai vraiment beaucoup aimé ce livre, l’histoire d’Eleanora m’a vraiment touchée, l’histoire de cette chanteuse est vraiment belle, le fait qu’elle se termine bien la rend encore plus belle.

Marie-Charlotte Pottier