Revue d’actualité du 12 au 19 septembre 2008

Nicolas Sarkozy veut construire un capitalisme régulé :
Le Monde, le 24/09/2008

A la tribune de l’ONU, le chef de l’Etat a proposé mardi une réunion des dirigeants mondiaux afin tirer des leçons de la crise financière. Il souhaite en effet que les Chefs d’Etat et de gouvernement des pays les plus touchés par la crise se réunissent avant la fin de l’année afin de réfléchir ensemble sur la crise financière la plus grave qu’est connue le monde depuis 1930. Nicolas Sarkozy a également demandé que des sanctions soient prises contre les responsables de la crise financière et a réitéré ses propos contre les banques, dont le métier, selon lui, est de financer le développement économique et non les spéculations.
Cette proposition d’un sommet pour réorganiser l’économie mondiale n’est pas sans rappeler les accords de Bretton Woods, qui avaient mis en place en 1944 le système monétaire international, pensé pour éviter le retour d’une crise semblable à celle des années 1930.

L’économie américaine en danger :
Le Figaro, le 25/09/2008

Face à l’hostilité de nombreux parlementaires au plan de sauvetage des banques américaines, George W. Bush a appelé les démocrates et les républicains à une union sacrée pour surmonter la crise financière qui ronge le pays. Il souhaite en effet que les élus du Congrès adoptent le plan de sauvetage du système financier proposé par son administration, qui prévoit de débloquer 700 milliards de dollars afin d’éponger les créances douteuses accumulées par les banques. Il a également invité les candidats à la présidentielle : Barack Obama et John McCain, à se joindre aux responsables parlementaires des deux partis afin d’aider à accélérer les discussions vers une loi sans esprit partisan.
George Bush a déclaré que cet effort de sauvetage ne visait pas à sauver les sociétés ou les industries de certains individus mais à préserver l’économie américaine en général. Selon George Bush, des secteurs majeurs du système financier américain risquent de tomber. Sans action immédiate du Congrès, davantage de banques pourraient faire faillite, la Bourse pourrait chuter encore plus, ce qui réduirait la valeur des retraites des américains, plus d’entreprises pourraient fermer leurs portes et des millions d’Américains perdre leurs emplois. L’Amérique sombrerait alors dans une longue période de récession.

40% des Français se soignent mal faute d’argent :
Le Figaro, le 25/09/2008

Les dépenses de santé sont les premières à passer à la trappe pour les plus pauvres. Selon un sondage Ipsos réalisé pour le Secours populaire français, près de quatre Français sur dix (39%) ont déjà retardé ou renoncé à au moins un soin en raison de son coût. Les soins auxquels renoncent avant tout ces Français sont, par exemple, l’achat de prothèses dentaires, de lentilles, ou de lunettes, une visite chez un spécialiste ou le dentiste Autre conclusion du sondage, le seuil de revenu net mensuel en-dessous duquel une personne seule peut être considérée comme pauvre dans un pays comme la France est estimé en moyenne à 1 000 euros par les personnes interrogées.

L’embauche des jeunes diplômés se portent bien :
Le Figaro, le 25/09/2008

Selon la dernière étude de L’Apec, 77% des jeunes diplômés ayant un bac +4 ou plus ont trouvé un emploi dans les 6 mois suivant la fin de leurs études. Le directeur général de l’Apec a déclaré que ces niveaux n’avaient jamais été égalés. Malgré la crise financière et le ralentissement économique, celui-ci se dit plutôt optimiste quant aux deux années à venir notamment en raison du retournement démographique et des besoins qui persistent en informatique et en recherche et développement. Les diplômés les plus prisés restent ceux en informatique, télécommunications, médical, électronique ou en social. À l’inverse, les plus mal lotis demeurent les étudiants en sciences humaines, économie, droit, lettres, arts, communication ou biologie. La rémunération médiane des jeunes diplômés a également augmenté de 5 % en un an, pour avoisiner 27 300 euros. Mais des écarts importants persistent entre diplômés des grandes écoles et des universités : 31 000 euros pour les premiers et 27 000 euros pour les seconds.

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