Revue d’actualité du 15 au 22 novembre 2007

Grève : Le Medef s’inquiète des conséquences économiques

La présidente du Medef Laurence Parisot a estimé mercredi que la grève dans les transports constituait un « séisme » au coût probablement gigantesque", partageant l’inquiètude des autres organisations patronales quant aux conséquences économiques de conflit.

« C’est une véritable catastrophe pour notre économie(...). J’assimile ça à un séisme », déclarait sur RTL la présidente du Medef Laurence Parisot, précisant que « le coût économique de la grève est tout simplement incalculable ». « C’est-à-dire qu’il est probablement gigantesque », a-t-elle ajouté.

Selon la présidente du Medef, « ce sont des quantités de rendez-vous clients manqués, d’opportunités d’affaires qui disparaissent ». « On ne sait dire le nombre d’investisseurs étrangers qui ont renoncé à faire telle ou telle opération en France », a-t-elle dit.

« Nous avons eu depuis très longtemps un goût masochiste pour le conflit. Il faut que nous sortions de cette culture du conflit. Je pense que c’est une des conditions de la modernisation de notre pays et ça me semble tout à fait possible », a-t-elle ajouté.

Selon elle,"le conflit actuel réside dans la faiblesse du syndicalisme". Plus le syndicalisme a « une base étroite », plus il est tenté par l’expression « la plus extrême pour se faire entendre », a-t-elle dit.

« Dans les pays du nord de l’Europe, par exemple en Suède, la grève est vraiment une solution rarissime et il y a là 80% d’adhérents aux syndicats »,a-t-elle souligné.

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